5/2/13
Au bureau les objets matériels sont une préoccupation
permanente. Font même l’objet ( !) de conversations interminables. Un des
meilleurs exemples : la photocopieuse du service. Cela a débuté tôt ce
matin par la recherche de son interrupteur. Car il fallait arrêter la machine afin
de réussir, à l’aide d’une prise multiple, à brancher un autre appareil,
mangeur de papier celui-là.
La recherche du bouton miracle mobilisa pendant une
demi-heure, au bas mot, de une à quatre personnes. Je participai moi-même à
l’enquête et conclus à l’arrache que ce bouton était tellement bien caché que,
bien que cette méthode soit fortement déconseillée, une solution efficace et
plus rapide serait de débrancher (arracher) le fil électrique. Après avoir
donné mon avis, qu’entre nous personne ne demandait, prudente, voire un peu
lâche, je ne touchai pas à l’objet en question, laissant à une collègue le soin
d’exécuter cette indélicate action. Laquelle s’était d’ailleurs précipitée pour
la réaliser illico presto.
La manœuvre provoqua le résultat escompté mais avec
un petit défaut. Lorsqu’on rebrancha le fil de la photocopieuse, celle-ci
refusa obstinément de se remettre en marche. La situation engendra maints
palabres. Je battis en retraite mais la suite des opérations ne pouvait
m’échapper. On appela une experte, qui reprit toute l’affaire à son début.
Juste un tout petit peu plus tard, tout était opérationnel.
Sauf que c’était bien le jour de la photocopieuse. Car
un quart d’heure plus tard, S s’époumonait dans le couloir en faisant savoir à
qui voulait l’entendre (ou ne le voulait pas) que la vitre de la photocopieuse
était sale. Chacun apprit alors qu’il serait bon de la nettoyer. Mais
comment faire ? Ah oui, bien sûr, il faut trouver un produit approprié
pour la rendre propre. S’ensuivirent des échanges variés entre deux personnes
sur la possibilité de se prêter un produit d’entretien. Car : « Est-ce
le bon ? En as-tu besoin ? Non pas pour l’instant, merci. Tu peux y
aller. As-tu un chiffon ? Attends, je regarde. Tiens, en voilà un ! Ah,
je peux te l’emprunter ? » Etc.
Arrêtons-nous là, de grâce.
J’aime la vie au bureau.
Bon retour!
RépondreSupprimerMerci pour ton accueil. Et ta patience...
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