dimanche 3 février 2013

mardi 29



29/1/13
D’abord il n’y aurait pas de titre. Et pas de sujet.
Ce serait une histoire de rien, pour le plaisir d’écrire des mots, de tapoter le clavier au fur et à mesure de la survenue des idées. Si elles venaient…
On aurait bien cherché, en vain, sur le web comme d’habitude, quelques tuyaux, quelques outils. Des recettes pour quand on a envie d’écrire mais qu’on n’a rien à dire.
La plus subtile aurait encore été d’écrire autour du besoin d’exprimer cette chose que l’on ne connaît pas. Ce désir d’assembler des phrases que l’on découvrirait peu à peu, en laissant couler les mots, comme si l’on avait percé son cerveau et qu’il se vidait de son eau.

Il y aurait quelque chose à voir avec le temps.
Parce qu’aligner des mots sur une page, c’est un peu comme ce jeu pour les enfants, où l’on enfile des perles pour passer le temps.
Exactement cela : un passe-temps.

Il y aurait aussi quelque chose à voir avec l’ennui. Ou la motivation perdue, ce qui revient au même. Quelque chose d’épais et de lourd, qui écraserait les épaules et courberait le dos. Qui rendrait éternellement fatigué. Une lassitude infinie qu’on voudrait faire exploser. L’éclater en miettes.
Cet état conduirait à la quête d’autre chose, un air nouveau.

Écrire serait alors un médicament.

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