jeudi 7 février 2013

jeudi 7



Aujourd’hui Maladie.

Aujourd’hui la journée prévue n’aura pas lieu. Le temps s’arrête. J’annule tout.
Pas de travail. Pas de réunion. Ni musique, ni chants.
Une journée qui s’annonce dans ce qu’elle ne sera pas.
Absence de.
Un blanc.
Dehors, un peu de soleil. Hésitant.
Je succombe à cette épidémie nommée communément « gastro ». Avec son cortège de haut-le-cœur tous aussi impromptus qu’inexplicables.
Envasée je suis.
Manipuler les choses, sans réfléchir.
Mon ordinateur est tout aussi malade. Il fonctionne de travers, déclare des pathologies multiples.
Retoucher quelques images lui soulève le cœur, le voici soupirant au point qu’un de ses médecins internes met aussitôt en route le ventilateur puissant pour machine au bord de l’évanouissement.
En sa compagnie, écouter un disque d’un bout à l’autre relève de l’exploit. On croirait qu’il fond, tel un morceau de sucre dans un verre d’eau. Se dilue dans les musiques relaxantes dont j’aime parfois baigner le bureau. S’endort-il ?

Ne sachant que faire, je débranche, je rebranche. Tâtonne. M’égare dans d’innombrables petites fenêtres toutes plus absconses les unes que les autres. A la recherche de quelque petite case à cocher « écouter musique  ». Mais ça ne se fait plus. Ou je n’ai pas trouvé.
Cette activité plutôt lassante me prend beaucoup de temps. Succès incertain.
Cumulant les essais et les erreurs, je peine à trouver la logique de ces pannes intermittentes.

Surgissant derrière les brumes et fumées du souvenir, une pensée fugace , presque traîtresse, quelque chose de filandreux: n’est-ce-pas ainsi toute la vie ? Depuis le début ?
Sur cette idée, j’ai envie d’écrire une annotation, comme font certains :« m’en parler ».
Oui, il faudra bien, un jour, que je m’en parle.

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