dimanche 3 février 2013

Ecrire ?



1/2/13
Lecture décisive hier. Pour parvenir à écrire, il faut …écrire. N’y verrait-on pas quelque lapalissade facile destinée à combler le vide d’un bavardage de couloir …ou de mur façon face-de-bouc ? Et pourtant, développée tout au long du livre "Écrire, de la page blanche à la publication" de M. Jaeglé, cette phrase contient tout. Et a le mérite de donner confiance. Donc une idée positive. Chouette, on conserve.

Nous y revoilà. Il faudrait donc écrire, écrire, encore et toujours…de préférence chaque jour. Une demi-heure par exemple. Ne pas chercher à composer une histoire particulière, qui était mon idée récente, et qui menaçait de générer un abandon précoce. Qui buterait vite sur ce « rien à raconter » d’une vie bien banale, où il ne se passe rien. Et parce qu’il n’y a pas de recette.
Non. Laisser venir les mots, à propos de tout, du livre qu’on est en train de lire, du ciel de la journée, de la discussion avec Untel, de l’individu croisé dans la rue etc.

J’avais déjà écrit cela en 2011 « dorénavant j’écrirai chaque jour ». Ces bonnes résolutions qui tiennent quelques semaines, ou mois, puis disparaissent avec l’agitation du travail, le stress d’un retour de vacances, ou on ne sait quoi finalement. Un truc passe-partout intitulé « manque de temps ».  Et chaque année, cela revient. Est-ce l’hiver qui annonce ces périodes douteuses, creuses mais génératrices d’une envie créative plus forte ?



Reçu l’annonce du décès de mon ex-beau-père. Cela m’a beaucoup troublée. 

Une messe prévue à Paris, lundi 4 février. Incroyable, l’adresse est mauvaise, mais le faire-part arrive tout de même à temps. A défaut de m’y rendre, j’ai décidé d’écrire un mot. Trouvé une citation de Marguerite Yourcenar, que j’ai écrite sur une carte avec un paysage peint à l’aquarelle.
«  Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître. »
Et puis dedans, à part, une autre petite carte destinée à mes ex-belles-sœurs. 

Cette disparition est dans l’ordre des choses. Il me reste le regret de n’avoir pu échanger une seule fois avec lui, au sujet de P. J’aurais voulu le faire. Mais pendant longtemps je n’aurais pu. Et finalement nul ne m’a sollicitée. Le temps a passé. Presque vingt ans. Je me suis débrouillée avec ma vie, mes drames et mes chagrins. Ne pas oublier ça.
 

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