mercredi 6 février 2013

mercredi 6



6/2/13
Est-ce une réminiscence après lecture du livre « Le peintre d’éventail » de Hubert Haddad?
Beaucoup de vent cette nuit. Et la pluie. Infernale pluie.
Cauchemar, rêve dans le rêve, image terrifiante dès le réveil. Nous sommes avec D au bord de la mer, un littoral rocheux. Une montagne immense et pointue plongeant dans l’eau. Quelque chose comme la Corse, voire le Japon, comme dans le livre. Et il se produit un tsunami. La mer se lève comme une montagne, des colonnes d’eau verticales semblables à des cheminées de fée jaillissent et s’écrasent avec fracas sur les pentes. L’eau redescend en emportant tout avec elle. Ce cataclysme ne dure que quelques secondes. Puis tout semble très calme.
Nous sommes en vie, miraculeusement protégés par un éperon rocheux couvert d’un plafond en verre, sorte de galerie circulaire et transparente, sous-marin échoué sur la côte. L’eau ruisselle sur la bulle de verre. Le soleil réapparaît, et sur la montagne brillante nous voyons une chose descendre en longeant une route, une voiture ? Avons-nous rêvé ?


Celle qui dit oui, celle qui dit non


Aujourd’hui, retour de V. J’ai parfois du mal à l’écouter. Je fais des efforts. Elle me fatigue. Mais il faut lui reconnaître une bonne capacité d’initiative, même dans le cadre rigide d’un service administratif. Je l’admire. De tempérament créatif, elle ne s’embarrasse pas de considérations pessimistes et désabusées. Elle tente. 

Ainsi, elle rêvait d’apprendre la guitare, mais l’école de musique de sa commune peine à ouvrir des places supplémentaires. Voici deux ans que cela dure. Elle devait se satisfaire depuis septembre d’un cours de solfège. Ce qui n’a pas grand-chose à voir avec le plaisir de jouer avec un instrument. Lorsqu’elle a découvert qu’un collègue jouait du violon et de la guitare, elle lui a demandé d’organiser un cours de guitare hebdomadaire, dans une salle communale voisine, pour quelques collègues. L’entreprise a plu, et voilà dix nanas réunies et assidues au cours de guitare, le lundi midi. Le groupe est enchanté.
Leur premier morceau fut une chanson de Michel Polnareff « la poupée ».  
(Celle qui dit non, non, non, non …)

Elle m’a proposé moult fois de participer. Je décline, car la guitare et moi, c’est encore une vieille histoire très compliquée.
Non, c’est toujours non.
N’empêche que grâce à V, quelques semaines plus tard, j’entamais des cours de harpe celtique.
Merci à toi, V.

Beaucoup écrit aujourd’hui. Nombreux paragraphes en bleu.
 

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