23/2/13
Il pourrait y avoir un blanc.
Comme aujourd’hui, par exemple.
Un jour froid, sous un ciel blanc, où l’air prendrait forme,
une texture blanche, dans le vent vaguement saupoudré de brouillard givrant, de
gouttelettes infimes d’une neige incertaine.
Un jour fragile, où l’on s’acharnerait à photographier, dans
un rayon de soleil blanc, des alignements de bouleaux aux troncs blancs.
Un jour trop court, où l’on allumerait la grande lampe
blanche, pour se soigner la tête et les yeux malades de l’hiver.
Un jour déjà sur le déclin, où la neige, accompagnant le
soir, viendrait à pas de loup blanchir le jardin.
Ainsi accepterait-on le blanc, en se souvenant que les
blancs sont nécessaires aux mots.
Pour que le texte écrit soit lisible, s’il devait être lu.
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