8/2/13
Meilleure nuit.
Mais dans la tête, une tâche de fond, un processus qu’on ne
peut tuer.
Non, décidément non, il n’est pas « killed », celui-là.
Il faut que je convoque les choses.
J’avais déjà commencé, en 2011, lors de mes espoirs d’avenir
d’écrivain public. (La petite voix dit: « Comme tu étais vaniteuse
alors ! Tu te croyais capable de t’extirper de cette funeste
dégringolade vers un futur égal au présent ! Et maintenant, regarde, comme
tu vas tout reprendre au début, comme d’habitude »)
Relu hier un texte de cette époque : « la table de
la cuisine ».
Restée un peu ébahie, car deux ans plus tard, je l’ai jugé
plutôt bien écrit. Plus précisément, je l’ai aimé.
Pas sûre de faire autant, maintenant.
Il faut donc que je me dépêche.
Avant que tous les petits détails qui créent la poésie des
choses ne s’évaporent dans le lent empoisonnement de l’âge.
Venez, je vous invite.
Excusez-moi si je passe devant vous. Mais je connais le
chemin.
On y va ?
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