25/3/13
Dimanche, fin de « Liberté dans la montagne ». Je
me suis enhardie, passant outre à toutes mes hésitations au lieu
d’abandonner (encore) le livre, prête à sauter les éventuels passages insupportables.
Ce ne fut pas nécessaire, j’avais probablement déjà lu le pire.
Mais le dénouement du livre m’a beaucoup déçue, j’attendais
une sorte d’apothéose à ce voyage que j’avais cru initiatique. Ou bien, à
l’inverse, une absence de fin, un voyage que le vieux et la petite ne
termineraient jamais. Ou pas dans le livre. Ils dépasseraient ainsi la source
de la rivière, franchiraient le col pour découvrir une autre rivière,
qu’ils suivraient cette fois jusqu’à la mer. Celle qu’ils espéreraient atteindre un jour.
Une façon pour le vieux et la petite de se continuer,
au-delà du livre. Au lecteur d’inventer les épisodes.
Mais ce n’est pas ça du tout.
Le plus beau de l’ouvrage restera, pour moi, les « tableaux »
du village, du veneur et de l’amour. J’oublierai la suite, je bifferai
l’horrible et modifierai le final.
Alors j’aimerai ce livre.
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