23/5/13
Tu es parti un jour de vent.
Celui-ci n’emmêlera pas tes cheveux…mais combien d’autres brises
rencontreras-tu sur ton chemin d’étoiles ?
C'est aussi à cause de toi que j’appris la guitare. J’ai chanté tes mélodies jusqu’à
l’usure de la voix, les répétant jusqu’à la rengaine, j’ai aimé tes
poésies humaines qui traversent les âges et les modes, tes mots simples et doux
qui vibrent pour chacun.
Tu berças les rêves de mon adolescence, où j’ai cherché en
vain quelque pâtre grec, à gueule de métèque…
Adieu, grand Georges, te voilà donc envolé, toi aussi. J’espère
que là-bas tu as retrouvé ton ami Georges, cet autre « grand Georges »
qui nous manque tant, et que vous arrosez ensemble avec tous les copains ta
venue dans le monde d’après.
D’ailleurs, cela faisait déjà un bout de temps qu’il t’attendait…
finalement tu tombes bien, car qui sait s’il n’aura pas trouvé le temps des
retrouvailles un peu long à venir ?
Mais rappelle-moi encore une fois, Georges, qu’il y avait un
jardin qu’on appelait la Terre.
Hélas, tu le savais, les hommes ne sont plus de
bons jardiniers, la terre s’en va, la terre souffre, la terre meurt.
Adieu, grand Georges, salue tous les copains de notre part …et
puisses-tu te promener éternellement dans un jardin bien plus joli que
celui-ci.
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