9/12/13
Lundi matin. Retour au bureau : dépouillement de la messagerie. Une
fois éliminés tous ceux qui ne servent à rien, et ils sont nombreux…il me reste
deux messages : l’un hiérarchique (instruction administrative ministérielle),
l’autre syndical. Les deux sont nantis de pièces jointes « .pdf ».
Je commence la lecture du pamphlet syndical et je bute au
troisième paragraphe, « parsemé » (soyons sympas avec les
camarades) de fautes d’orthographe. Parfois lourdes : « masquarade »
par exemple. Eh oui, en voilà une idée, c’est une fête où l’on porte des
masques, n’est-ce-pas ? Faute voulue, peut-être ? Puisqu’il s’agit de
qualifier une réunion de consultation entre l’administration et les
représentants syndicaux ?
Bien sûr, car tout le monde joue un rôle dans cette pièce de
théâtre-là…
Inévitable ; premier décollage du sens : je
cherche les fautes jusqu’au bout de la feuille de chou. A la fin de la page,
j’ai oublié le sens du tract.
Passons aux choses sérieuses. Le texte ministériel est moins
drôle mais pas exempt de fautes non plus. Ici, manque un trait d’union, là, un
s fut oublié (quand même). Sur le
fond, il me faudra supporter le style ampoulé, les circonvolutions, accepter
sans ronchonner...les répétitions de mots d’une ligne à l’autre. Je tourne en
rond. Au secours : qui a relu cette annexe de l’instruction ? Un
correcteur automatique bricolé ? Personne ?
Impossible de résister : je piste à nouveau les fautes
sur l’ensemble du texte. Il me faudra relire le tout après correction, car à ce
petit jeu-là, le sens de l’instruction m’échappe, à supposer qu’il
existe …
Reconnaissons néanmoins au texte officiel un bien petit
nombre d’erreurs. Un rien ou presque, quelques coquilles, des peccadilles. A
peine de quoi satisfaire mon esprit pointilleux. Quant au concours de lourdeur
et longueur des phrases, aussi vides de sens qu’alambiquées, celui-ci me semble
gagnant.
Quoique.
La langue de bois, vous connaissez ?
C’est pourquoi, sans doute, j’ai tant aimé la « masquarade ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire